
Les notes de musique coulent aux alentours mais n’apaisent pas le chaos intérieur. L’orchestre s’est remis en marche, en cette froide nuit de Novembre, et secoue mon être de toutes ses forces. Un vacarme terrible me submerge et fait valser mon cœur jusqu’à l’overdose. Je lève les yeux au ciel, espérant naïvement pouvoir retenir le trop plein. Les doigts se crispent et mes dents se serrent, à m’en faire exploser les mâchoires. C’était peine perdue, tout autour se brouille. Et, au loin, la vie m’appelle. Mais, les yeux brouillés, je n’entends pas. Je n’entends plus toutes ces voix qui, se voulant rassurantes, me crient que tout ira bien. Je reste là, les bras ballants, avec mes désirs d’encore au creux des reins. Ce goût d’irréel qui s’accroche à ma mémoire. A vouloir goûter le fruit de mes désirs, je me suis prise à mon propre piège. Je tente alors, avec peine, de faire taire ma peau quand celle-ci hurle le manque de toi. De calmer mes doigts endoloris qui, tant de fois, ont voulu te ramener à moi. Mais c’était sans considérer la force de la foudre. On ne tait pas ces choses là.
J’en suis là aujourd’hui de toute cette histoire. Du sel dans les yeux, les mâchoires crispées, le cœur endolori. Et plus rien entre les mains. Me reste coincée, quelque part, cette envie de voir venir quelque chose se hisser sur mes joues. On appelle ça un sourire, je crois.
3 commentaires:
C'est magnifique. ça prend aux tripes. Tes mots sont beaux, et correspondent bien. <3 Tu es douée.
Je suis heureuse de voir que tu as reussis à écrire de nouveau. C'est beau, ce que tu as écris. J'espère de tout coeur, que ton joli sourire va revenir.
<3
Je ne saurais qualifier ton style.
Mes os craquent devant tant de sentiments reflétés.
C'est beau.
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